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Où faire du yoga à 55 ans et plus
Lorsque j’étais adolescente, ma grand-mère qui avait alors 68 ans a tenté de faire du yoga. Elle est allée une fois, sûrement au centre communautaire de LaSalle. Lorsqu’elle est revenue de son cours, elle s’est juré de ne plus jamais y remettre les pieds. Elle avait eu de la difficulté et surtout, mal au coeur de toutes ces positions avec la tête à l’envers. Aujourd’hui, je me dis que si le studio de yoga virtuel 55+ YOGA avait existé, ma grand-mère aurait sans doute eu une meilleure expérience. C’est un couple de Terrebonne qui veut faire connaître le yoga à 55 ans et plus. C’est Isabelle Cyr et Sylvain Tremblay…
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Chimerica, une pièce bouleversante chez Duceppe
Jusqu’au 27 février 2024, la pièce Chimerica est présentée au théâtre Duceppe. C’est le 5 juin 1989, pendant les manifestations étudiantes sur la place Tian’anmen en Chine. Un homme inconnu se braque devant une lignée de chars de l’Armée en République populaire de Chine. Un jeune photographe new-yorkais, Joe Schofield, prend un cliché iconique de l’homme, et son identité le hante. Vingt-trois ans plus tard, le photographe apprend que » Tank Man » serait encore en vie, et vivrait aux États-Unis. Il tente à tout prix de le retrouver, et de savoir ce qui lui est arrivé. On le suit dans cette aventure qui le mène à travers les États-Unis…
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Lettre à l’auteur des Lettres attachées
C’était un après-midi improvisé, du temps gagné d’un départ hâtif acceptéJ’ai quitté mon atelier-bureau pour m’échapper, mais surtout me gâterDirection inconnue, marche impromptue, les flocons dansants autour de moiLa porte de la librairie accueillante, mon havre de paix VerdunoisTiens, un ptit nouveau de David GoudreaultD’la marde les dépenses, je sens que je vais me bourrer la panseDe ses mots toujours ajustés; de ses maux d’intelligence Parfois, j’ai dû poser le livre, les peines intérieures m’ont submergéBeaucoup trop pour continuer d’absorber ses motsD’autres, pour visionner ton élocution livrée pendant Bonsoir, Bonsoir! Mais dans mon après-midi improvisé, je n’étais plus seuleEt j’ai avalé goulûment jusqu’à la dernière lettreLe bouillon aigre-doux du chef…
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Affaires Intérieures : explosion bouleversante de douceur
J’ai assisté à la première médiatique d’Affaires Intérieures, une oeuvre empoignante de Frannie Holder, Mélanie Demers et Sophie Cadieux. Je n’ai ni lu le synopsis ni cherché à savoir le sujet de la pièce avant de me rendre à l’Espace Go. Ce n’est pas par paresse ni indifférence, c’est pour savourer le plaisir de la surprise. Et cette fois-ci, j’ai dégusté chaque seconde, chaque instant avec passion. Affaires Intérieures pourrait être décrit comme un genre de musical; un spectacle éclaté mêlant danse, chants, mots récités dans un décor absolument voluptueux. Une espace de cave, de grotte intérieure, là où ont cheminé ces femmes débordantes d’ardeur. Tantôt humoristique, tantôt dramatique, toujours…
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J’ai fait mon premier don de sang à 42 ans!
Quand j’étais jeune, et ce jusqu’à mes 38 ans, j’avais une peur bleue des seringues. Vraiment peur. Mes prises de sang, je devais m’allonger pour que l’infirmière puisse procéder, et mon visage devenait blanc juste à penser à une seringue. Au cinéma, je fermais les yeux dans des scènes où il y avait une seringue. Même en dessin animé, j’étais incapable. J’ai été comme ça jusqu’en 2018, l’année de mon embolie pulmonaire massive. Je ne peux pas compter le nombre de fois que j’ai été piquée. Aux soins intensifs, j’avais un soluté, un cathéter et une autre affaire qui m’échappe. Plus les prises de sang quotidiennes pendant 5 ou 6…