don de sang
Mieux-Être

J’ai fait mon premier don de sang à 42 ans!

Quand j’étais jeune, et ce jusqu’à mes 38 ans, j’avais une peur bleue des seringues. Vraiment peur. Mes prises de sang, je devais m’allonger pour que l’infirmière puisse procéder, et mon visage devenait blanc juste à penser à une seringue. Au cinéma, je fermais les yeux dans des scènes où il y avait une seringue. Même en dessin animé, j’étais incapable. J’ai été comme ça jusqu’en 2018, l’année de mon embolie pulmonaire massive. Je ne peux pas compter le nombre de fois que j’ai été piquée. Aux soins intensifs, j’avais un soluté, un cathéter et une autre affaire qui m’échappe. Plus les prises de sang quotidiennes pendant 5 ou 6 semaines… Bref, les seringues ne me font plus peur, et comme j’ai reçu du sang suite à ma péripétie, je voulais vraiment faire un don de sang pour remettre au suivant.

Eeeeeh. Voyez-vous l’anxiété dans mon visage?

Je peux désormais dire que j’ai survécu à mon premier don de sang et ça s’est très bien déroulé. J’ai pu réserver mon rendez-vous en ligne, super facilement. Je me suis rendue au centre Globule de la Place Versailles. J’ai eu tellement un bel accueil, on a été rassurant, encourageant et mon anxiété s’est apaisée devant la bienveillance du personnel qui y travaille.

J’ai été surprise par le professionnalisme des personnes sur place, ainsi que sur la simplicité et la facilité à faire un don de sang. J’ai passé à l’accueil ouvrir mon dossier et répondre à certaines questions de critères. On m’a fait passer un test de fer, pour s’assurer que j’avais assez de fer dans mon sang.

Ensuite, j’ai pu passer un questionnaire pour vérifier que je sois en bonne santé, que les médicaments que je prends ne soient pas en conflit avec le don de sang. J’ai pu boire de l’eau, l’infirmier m’a rencontré à son bureau pour prendre ma pression et ma température. Ensuite on m’a permis de m’asseoir à ma chaise pour m’installer et faire mon premier don.

Ça n’a pas pris 10 minutes que c’était déjà fini!

Un V8 et une barre Kashi en main, je me suis assise et j’ai pris le temps de respirer. J’étais tellement fière de moi! Je n’aurais jamais osé faire ce geste dans le passé. J’ai compris à quel point c’était important de poser ce geste. Non, pas important… VITAL. Sans don de sang, je n’aurais pas la chance d’écrire ces lignes. Il y a une personne au Québec qui m’a sauvé la vie parce qu’elle a fait la même démarche que j’ai faite aujourd’hui. Comme je ne peux pas la remercier personnellement, j’ai envie de donner cette chance à quelqu’un d’autre.

Fière de mon « écusson » de premier don!!

Il faudra que j’attende au mois d’avril pour refaire un don, mais cette première fois m’a permis de briser la glace.

Vous avez envie de faire un don de sang? N’hésitez pas à visiter le site d’Héma-Québec pour consulter tous les renseignements et pour prendre rendez-vous.

Photo de Nguyễn Hiệp sur Unsplash

Vous pourriez également aimer : Lettre à mon amie : l’éloge de la lenteur

Répondre

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *